Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AGENDA22bis
AGENDA22bis
Publicité
Archives
5 mai 2014

Du 30 Mai au 8 Juin 2014 : Festival #2 Général Instin - Conquête du pays UGOGO

201406Expo22BisInstinUgogoFlyerRectoWeb001

201406Expo22BisInstinUgogoFlyerVersoWeb001

Général Instin
Conquête du pays Ugogo


# festival interdisciplinaire
du 30 mai au 8 juin 2014
exposition et performances – street-art, littérature, sons…

Le programme du Festival:
Exposition et performances, galerie et mur rue Dénoyez, 30 mai au 8 juin :
Delphine Bretesché, Mathieu Brosseau, Marie Decraene, Alexis Forestier, Maja Jantar, Sunny
Jim, Itto Mehdaoui, Jérôme Mesnager, Pedrô!, SP 38, Vincent Tholomé journal de Benoît Virot
et travaux d’élèves de 1re du lycée Albert-Camus de Bois-Colombes, classe de Sébastien Rongier
Lectures / performances / musique etc. à 20 h
vendredi 30 mai Philippe Aigrain, Olivier Apert, Marlène Jean, Cécile Portier, Lucie Taïeb,
David Tuil
samedi 31 mai Philippe Aigrain, Olivier Apert, Maël Guesdon, Marlène Jean, Anthony
Poiraudeau, Marie de Quatrebarbes, David Tuil
jeudi 5 juin Séverine Batier, Christophe Caillé, Sylvain Granon, Alice Letumier, Anne
Savelli, Joachim Séné
vendredi 6 juin Jean-Philippe Gagnon, Maja Jantar, Christophe Manon, Vincent Tholomé
samedi 7 juin Delphine Bretesché, Juliette Mézenc, Mathilde Roux, Benoît Vincent


performances vendredi 30, samedi 31 mai, jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 juin à 20 h
vernissage samedi 31 mai à 19 h
galerie ouverte tous les jours sauf lundi de 15 h à 19 h
22 bis rue Dénoyez 75020 Paris, métro Belleville
avec + de 30 artistes, et la participation d’élèves du lycée Albert-Camus de Bois-Colombes
http://remue.net/ugogo

festival proposé par Patrick Chatelier et SP 38, avec Nadege Derderian,
photographies Thierry Lainé
en association avec Friches & nous, la Paix, et remue.net


Général Instin (GI) revient prendre d'assaut la rue Dénoyez et son mur dévolu au street-art à Belleville.
Point de départ de l’événement : une oeuvre de Vincent Tholomé et Maja Jantar présentée dans la galerie, Conquête du pays Ugogo, carte dessinée retraçant l'exploration d’un pays exotique imaginaire par une bande de soldats qui remontent un fleuve vers sa source pour y disparaître.
Pour cette deuxième édition d’Instin Belleville, écrivains et street-artistes collaborent à la création d’une fresque monumentale sur le mur de la rue Dénoyez, reprise en écho dans la galerie du 22 Bis. Performances, lectures, musiques ponctuent ce joyeux cérémonial. Au total, une trentaine d’artistes sont mobilisés pour fêter la déroute légendaire de leur Général.

Général Instin, projet artistique ouvert, initié parl’écrivain Patrick Chatelier et inspiré du vitrail tombal du général Hinstin (1831-1905) au cimetière Montparnasse, existe depuis 1997 et compte près de150participants, en majorité écrivains mais aussi plasticiens, street-artistes, musiciens, vidéastes, comédiens…
Général Instin est une suite de gestes artistiques qui se répondent et se complètent, toujours en devenir.
C’est aussi un soldat fantôme, spectre du véritable général Hinstin (par ailleurs totalement oublié).
C’est le personnage en train d’apparaître (ou disparaître)d’une fiction collective.
C’est une réplique du processus de création avec ses incertitudes, ses tâtonnements, ses impasses.
C’est une prolifération formant comme un paysage géologique qui grandit de ses dépôts successifs.
Quoi d’autre ? Chacun a son Général.
La quête de l’Aïeule universelle.
En filigrane, avec la mémoire et la guerre comme lignes thématiques, le projet Instin fait référence aux tragédies passées dont nous sommes les héritiers : conflits mondiaux ou génocides, par exemple. La Conquête du pays Ugogo (ugogo signifie « aïeule » en zoulou), progressant vers le coeur des ténèbres, pourrait ainsi évoquer la colonisation. Cet arrière-plan de la folie humaine, soumis à la distance artistique, est détourné selon des voies parfois graves, parfois loufoques. Le soldat Miguel de Cervantès avec son Don Quichotte ne faisait pas autre chose.
Exploration de formules nouvelles, utilisation de nombreux supports réels ou virtuels, fabrique multidimensionnelle de déplacements, associations inédites entre matières, entre formes, entre disciplines, entre populations, entre artistes et non-artistes, sont des leitmotivs du GI.
De l’épars, du fragment, du diffracté, du paradoxe, composons une force : composons un réseau, une nébuleuse, une mouvance. Pour conquérir les moyens de combat et de résistance du XXIe siècle.


Pour une rencontre avec des street-artistes, par Mathieu Brosseau, écrivain
Travailler avec des artistes, qui sont tous des travailleurs de sens, ouvre toujours de nouvelles et enrichissantes perspectives et permet un dialogue ouvert, souvent contradictoire.
Ici, j’aurai le plaisir de croiser ma sensibilité avec celles de street-artistes (Pedrô, SP 38,
Sunny Jim, Marie Decraene, Jérôme Mesnager) et avec Delphine Bretesché, plasticienne et auteure. Cela me permettra d’abord d’ouvrir mes textes vers d’autres supports (murs ou autres surfaces), avec des matières qui me sont inconnues (bombes, peintures, collages, etc.) et de produire une oeuvre unique (ce qui n’est plus le cas pour le livre depuis l’imprimerie de Gutenberg) : une fresque.
L’oeuvre collaborative est une expérience de vie, de partage et d’humilité où l’autorité du créateur est assumée par différents acteurs et où le résultat final est forcément pluriel(issu de plusieurs démarches) mais unique, en un seul exemplaire, en un seul lieu et pour un temps donné.

Autant que le phénomène Instin, le street-art interroge non seulement l’idée du travail collectif et interactif mais aussi le temps de l’oeuvre. L’idée de l’oeuvre, même ponctuelle, survit à toutes les oeuvres car la trace est avant tout un souvenir. Un souvenir qui libère, ou
donne ultérieurement la force de se libérer.
Collectivement, provoquer la disparition, l'inscrire dans l'ADN de l’oeuvre-en-train-de-sefaire, est infiniment excitant, sans doute parce que l’oeuvre n'en devient que plus humaine...


Faits d’armes du GI
Publications papier
— Revue Éponyme, éditions Joca seria, numéros 1, 2, 3 et 4, 2005-2007 : Patrick Chatelier,
avec Guénaël Boutouillet, Lili Hinstin, Jean-Gabriel Lopez, Cécile Saint-Paul, Alain Subilia.
— Aller à la bibliothèque, ouvrage publié à l’occasion de Hors-Limites, programmation littéraire
des bibliothèques de Seine-Saint-Denis, éditions Folies d’encre, 2009 : Nicole Caligaris, « Étude
des notes préparatoires du général Instin pour une conférence sur l’autorité #2 ».
— Revue Geste, numéro 7, « Proliférer », printemps 2011 : Guénaël Boutouillet et Patrick
Chatelier, « Survol télescopique du GI » et « Lexique généraliste (extraits) ».
— Revue Les écrits (Québec), numéro 131, mars 2011 : Nicole Caligaris, « L’invention de
l’homme ».
— Revue Espace(s), cahier de laboratoire de l’Observatoire de l’espace du CNES, numéro 8,
mars 2012 : Benoît Vincent, « Sci-GI ».
— Dossier pédagogique Général Instin in La Nouvelle Revue pédagogique, éditions Nathan,
mai-juin 2013, destinée aux professeurs de lettres.
— Nicole Caligaris, Felos, Documentos do Xeneral Instin, texte bilingue français/galicien,
traduction Emilio Araúxo, éd. AMASTRA-N-GALLAR, 2014, hors commerce.
— Plusieurs livres en préparation.
Publications Web (sélection)
— Revue remue.net, feuilleton de la revue avec une quarantaine de participants, 2007-2014
http://remue.net/spip.php?rubrique105
— Revue Hors-Sol, rubrique GI avec une dizaine de participants, 2010-2014http://horssol.net/revue/chronique/gi/
— Facebook et Twitter, aphorismes 2.0 du Général Instin, 2009-2014.
— Sans H, documentaire audio de A. Bernet & R. Galibert
http://anouckbernet.fr/Audio/Productionsindependantes.php
— Calendaire Instin d’Eric Caligaris, 12 publications mensuelles sur l’année 2012, avec 12
auteurs http://doxity.free.fr/instin/calendaire/calendaire.html
— Le Textopoly, site cartographique dédié aux « écritures nouvelles » créé par le centre de
culture contemporaine La Panacée, Montpellier, 2013-2014 http://remue.net/spip.php?
rubrique623 et http://textopoly.org/


Principaux événements et résidences
— 1997 : création du projet au squat artistique de la Grange-aux-Belles ; 1998 : 1er festival
— 2008, festival Instin dans tous ses états, Anis Gras, Arcueil — début campagne mondiale SP 38
— 2013, résidence à La Panacée, Montpellier, interventions sur le Textopoly et dans la
ville — performance à la BNF, colloque littérature et numérique — festival Instin Belleville 1

— 2014, performance à Berlin, galerie Mat’s Laden

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité